La base aérienne 702 d’Avord, un acteur engagé pour le bien-être animal et la sécurité aérienne
Ce jeudi 4 septembre 2025, la Section de Prévention du Risque Animalier de la base aérienne 702 « capitaine Georges Madon » d’Avord a une nouvelle fois affirmé son engagement pour la biodiversité en accompagnant la réhabilitation d’un jeune faucon blessé, rappelant combien ses missions opérationnelles se conjuguent avec la préservation du vivant.
Un parcours de réhabilitation pas à pas
Le 5 juin dernier, lors d’un exercice pompier à la cathédrale de Chartres, un jeune faucon pèlerin a chuté du monument, se fracturant le coude gauche. Pris en charge par le centre de soins Apus Apus, il a été placé sous surveillance vétérinaire pendant deux mois. Mais pour cet oiseau de proie, la guérison ne s’arrête pas aux soins vétérinaires : il faut réapprendre à voler, à chasser et à survivre en pleine nature.
C’est là qu’intervient la fauconnerie. Encadrée et adaptée, cette pratique permet de renforcer progressivement l’oiseau, tant physiquement que mentalement. Pour cela, un partenariat a été mis en place entre le réseau des centres de soins pour la faune sauvage, l’Association nationale des fauconniers et autoursiers français (ANFA) et l’Armée de l’Air et de l’Espace.
À la base aérienne 702 d’Avord, M. Thomas Garrido, fauconnier au SPRA et membre du conseil d’administration de l’ANFA, ainsi que ses équipes, jouent un rôle central dans ce dispositif. En effet, c’est à eux qu’incombe la mission de préparer le retour du jeune faucon à la liberté. Durant plusieurs semaines, ils entraîneront le rapace à reprendre des vols courts, puis de plus en plus longs, afin de renforcer ses muscles et de réhabituer ses articulations. L’objectif est de lui redonner toute sa puissance en vol.
Un suivi spécifique sera consacré au développement de ses réflexes de chasse, tout en lui redonnant la confiance nécessaire pour survivre dans la nature. Enfin, une phase d’acclimatation comportementale complétera ce programme. Confronté à différents environnements et à des conditions de vol variées, le faucon apprendra peu à peu à retrouver son autonomie et à s’adapter à l’imprévisible.
Quand mission opérationnelle et biodiversité se rejoignent
À la base aérienne 702 d’Avord, la Section de Prévention du Risque Animalier (SPRA)
constitue un maillon essentiel du dispositif de sécurité aérienne. Cette section assure quotidiennement la protection des aéronefs face aux nombreux dangers que peuvent représenter les animaux sauvages. Chaque vol — qu’il s’agisse des Xingu, des
AWACS ou des aéronefs en transit — doit pouvoir se dérouler sans la moindre entrave, tant au décollage qu’à l’atterrissage.
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Abonnez vousPour y faire face, plusieurs méthodes sont mobilisées : effarouchements sonores, dispositifs pyrotechniques ou encore actions de régulation ciblées. Toutefois, ce sont bien les rapaces qui se révèlent être les alliés les plus redoutables. Leur présence
naturelle suffit à dissuader durablement et à prévenir toute intrusion animale sur les pistes, réduisant ainsi le risque de collision entre oiseaux et appareils.
Équipés de balises émettrices pour le suivi en vol, ces prédateurs du ciel peuvent évoluer jusqu’à 500 mètres d’altitude et atteindre des vitesses vertigineuses de 300
km/h lorsqu’ils fondent sur leur proie. Leur efficacité repose sur un équilibre soigneusement préservé : respecter leur rythme naturel, stimuler leurs instincts et veiller à leur bien-être. C’est tout l’art de la fauconnerie, que la SPRA met en oeuvre
chaque jour en associant tradition, connaissance de l’animal et mission de protection.
À travers ce patient travail de réhabilitation, la BA 702 démontre qu’elle ne se contente pas d’assurer uniquement ses missions opérationnelles. Elle s’engage et contribue aussi activement à la préservation du vivant. Le savoir-faire militaire et le respect de la biodiversité avancent de concert.
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Gilles Auclaire de BerryInfos était présent et à couvert les évènements.
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