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Eric Ciotti a voulu rejoindre le camp Macron avant de s’allier au Rassemblement national

De Macron à Le Pen, il n'y a qu'un pas : l'opportunisme d'Éric Ciotti

Pour justifier son ralliement au Rassemblement national, Éric Ciotti met en avant des convictions profondes qui rendraient cette alliance parfaitement légitime. Pourtant, il semble que ce virage soudain soit davantage motivé par des ambitions et des considérations personnelles : sauver son mandat de député, devenir ministre ou conquérir la mairie de Nice. Et pour tout cela, le député des Alpes-Maritimes semble prêt à tout. Devenir frontiste donc, mais aussi pourquoi pas macroniste.

Une ambition sans limites

Un de ses anciens collaborateurs, démissionnaire comme la quasi-totalité de son cabinet, a raconté à Nice-Matin l’engrenage des derniers jours ayant mené au mariage avec la lepénie. « Le Front nat’, c’est juste de l’opportunisme. Il y a trois semaines, au Palais-Bourbon, il faisait passer des messages [aux ministres] Aurore Bergé et Catherine Vautrin pour dire : “Je suis là, je suis prêt.” Il se plaignait de ne pas être “traité” par le Président. Il proposait de mettre Baroin ou Barnier à Matignon… et de le nommer, lui, place Beauvau. »

Le calcul politique d’Éric Ciotti

Les révélations de cet ancien collaborateur mettent en lumière les calculs politiques d’Éric Ciotti. En quête de reconnaissance et de pouvoir, le député semble naviguer entre différentes allégeances, prêt à rejoindre le camp qui lui offrirait les meilleures perspectives de carrière. Cette versatilité soulève des questions sur la sincérité de ses engagements politiques et sur la stabilité de ses convictions.

De potentielles alliances fluctuantes

Ce revirement soudain vers le Rassemblement national pourrait également être interprété comme une tentative désespérée de rester pertinent sur la scène politique. La difficulté de se faire une place au sein du camp présidentiel aurait poussé Éric Ciotti à chercher d’autres voies pour atteindre ses objectifs personnels. En quelques semaines, il aurait ainsi exploré diverses options, témoignant de sa flexibilité idéologique et de son pragmatisme politique.

Conclusion

Le parcours récent d’Éric Ciotti, oscillant entre le macronisme et le lepénisme, reflète une ambition démesurée et une approche opportuniste de la politique. Pour lui, la quête du pouvoir semble surpasser les convictions, et les alliances politiques ne sont que des moyens pour atteindre ses fins personnelles. Dans ce contexte, son ralliement au Rassemblement national pourrait être perçu comme une étape dans une carrière marquée par la recherche incessante de reconnaissance et d’influence. Les électeurs, quant à eux, devront juger de la sincérité de ses engagements et de la cohérence de son parcours politique.

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